Viacheslav Ragozine (Champion du monde 1956-1959) - Association des Joueurs d'Échecs par Correspondance

points. Il avait même réussi à battre ce futur champion avec les noirs dans une Sicilienne.

Voici une partie intéressante jouée lors de ce championnat contre une autre grande figure, André Lilienthal :

Ragozine Viacheslav – Lilienthal Andor A28 URS-Ch 10 – Tbilissi 1937 (1-0)

     1. c4 e5 2. Nc3 Nf6 3. Nf3 Nc6 4. d4 exd4 5. Nxd4 Bb4 6. Nxc6 ({un carrefour   important car 13 ans plus tard il fut joué :} 6. g3 Ne5 7. Qb3 Qe7 8. Be3 Ne4   9. Ndb5 Bxc3+ 10. Nxc3 Nxc3 11. Qxc3 {Purdy - Malmgren, ICCF WCh01 1950 (1/2,   46)}) 6... bxc6 (6... dxc6 7. Qxd8+ Kxd8 8. Bg5) 7. g3 Qe7 8. Bg2 O-O 9.   O-O Bxc3 10. bxc3 Re8 11. Be3 Ne4 {il y a sûrement quelque chose d'erronée   dans la conception du début par les noirs. Notre grand expert de l'Anglaise,   Christophe Léotard, pourrait nous expliquer pourquoi ...} 12. Qb3 a5 13. Rfd1   Ba6 ?! ({nécessaire était :} 13... c5) 14. Rd4 ! Nc5 15. Qc2 Ne6 {   maintenant la position noire va s'écrouler rapidement} 16. Rh4 Nf8 17. Rd1   Rab8 18. c5 !? {plombe le pion arriéré d7, et a une autre idée pour en   finir !} h6 19. Ra4 {joli passage au scanner de la position noire par la Tour   blanche} Bb5 20. Rg4 Kh8 ? {sous pression l'erreur finale ; nécessaire et   insuffisant était 20...g5} 21. c4 Ba6 22. Qc3 1-0       
your web browser and/or your host do not support iframes as required to display the chessboard; alternatively your wordpress theme might suppress the html iframe tag from articles or excerpts

La grande désillusion :

voulu par la toute puissante fédération des échecs soviétiques (SCF)

étaient jeunes et de la même génération : Ragozin né en 1908 et Botvinnik en 1911.

Botvinnik, Mikhail M – Ragozin, Viacheslav [D94] Match Leningrad (3), 1940 (1-0)

       1. d4 d5 2. c4 c6 3. Nc3 Nf6 4. e3 g6 5. Nf3 Bg7 6. Bd3 O-O 7. O-O Bg4 {  Ragozine suit un coup qui à l'époque était expérimental, bien qu'il l'ait  déjà utilisé. Cela introduit le système Smyslov de cette Grünfeld.  L'idée est de pousser rapidement e7-e5 tout en développant l'aile-Dame. Mais  ce n'est pas simple : les blancs disposent d'un centre élastique (e4-e5 et  d4-d5), et ont eu souvent un petit avantage à la sortie du début. Le débat  fit rage pendant de longues décennies : jusque dans les années 80 !  Cependant ce choix était probablement téméraire contre Botvinnik : cf les  commentaires après la partie} 8. h3 Bxf3 9. Qxf3 dxc4 (9... e5 $2 {un essai  qui s'est avéré mauvais comme le démontra Kotov dans le 16ème Ch. URSS,  1948, contre Ragozine lui-même.} 10. dxe5 Nfd7 11. cxd5 Nxe5 12. Qd1 $1 cxd5  13. Be2 Nbc6 14. Nxd5 Rc8 15. e4 Qh4 16. f4 $16 {31 1-0,}) (9... e6 {une autre  stratégie à double détente choisie par Smyslov lors de son match des  Candidats en 1983 contre Ribli :} 10. Rd1 Nbd7 11. b3 Re8 12. Bf1 e5 13. cxd5  e4 14. Qe2 Nxd5 {42 1/2,}) (9... Qd6) (9... Re8) 10. Bxc4 Nbd7 11. Rd1 (11. Bb3  $5 {Dreev - Piket 1994 (0-1, 38)}) 11... e5 {on peut arriver à la même  position dans l'autre grande ligne commençant par 6. Be2} 12. d5 c5 $2 {  une sérieuse faute positionnelle} (12... e4 $14 {nécessaire et suffisant})  13. d6 $1 $16 Rb8 14. e4 Ne8 15. Be3 a6 16. a4 Rc8 17. Rd2 h6 18. Rad1 Nef6 19.  Nd5 Nxd5 20. Bxd5 Rb8 21. Qe2 Kh7 22. Rc2 Qf6 23. Ba2 $1 Rbc8 24. b4 $1 $18 {  le style implacable de Botvinnik} cxb4 25. Rc7 Rxc7 26. dxc7 Nb6 27. Bxb6 Qxb6  28. Qc4 Rc8 29. Rd7 Qc6 30. Qxc6 bxc6 31. Rxf7 c5 32. Be6 1-0     
your web browser and/or your host do not support iframes as required to display the chessboard; alternatively your wordpress theme might suppress the html iframe tag from articles or excerpts

V. Ragozin, le G.M. F.I.D.E. devient GM ICCF :

par les échecs (exploitation du jeu) Je cite simplement et de manière partielle :

recherches est soviétique

signe du triomphe socialiste à venir

soviétiques)

Kortschnoi,V – Ragozin,V [A34] URS-ch23 Leningrad, 1956 – (0-1)

     1.c4 c5 2.Nc3 Nf6 3.g3 d5 4.cxd5 Nxd5 5.Bg2 Nc7      ( {dans le grand tournoi par correspondance IFSB 1935-36, Paul Kérès a      démontré qu'échanger les Cavaliers n'est pas bon, ayant exécuté le      Suédois N.J. Ekström par :} 5...Nxc3 $6 6.bxc3 Nc6 7.Rb1 $1 e5 8.Qa4      Qc7 9.Nf3 Bd6 10.d4 $1 O-O 11.O-O cxd4 12.cxd4 e4 $2 13.Nd2 $1 f5 14.      Nc4 $1 Ne7 15.Nxd6 Qxd6 16.Ba3 Qf6 17.f3 $1 $18 {1-0, car :} 17...exf3      18.Rxf3 Rd8 19.Re3 Ng6 20.Re8+ Kf7 21.Rxd8 Qxd8 22.Qc4+ )  6.f4      {le carrefour principal de ce début, très riche, joué au plus haut      niveau aussi bien à la pendule que par correspondance, et fait      remarquable depuis plus de 50 ans ! Il est impossible de citer les      dizaines de belles parties commentées à ce sujet. Retenons quelques      choix important cependant :}      ( 6.b3 e5 7.Bb2 Be7 8.Rc1 f6 9.Nh3 Be6 {A. Uegole - K. Mulder van      Leens Dijkstra, corr. Keres Memorial 1982 (1-0, 38) et K. Spraggett -      R. Vaganian, Moscow GMA 1990 (0-1, 40)} )      ( 6.d3 e5 7.Be3 {A. Sadomsky - Y. Shaposhnikov, corr. URS ch-02 1955      (1-0, 25) ou M. Roos - B. Koch, corr ICCF Wch4 sf04 1958 (1-0, 46)} )      ( 6.Qa4+ $5 Qd7 {B. Gulko - J. Magem Badals, Leon 1992 (1-0, 47), et      V. Ivanchuk - L. Van Wely, Frankfurt 2000 où l'Ukrainien se balada :}      7.Nf3 Qxa4 8.Nxa4 Ne6 9.b3 Nc6 10.Ba3 Nb4 11.Kd1 a5 $2 12.Nb6 Rb8 13.      Nxc8 Rxc8 14.Ne5 Rb8 15.Nc4 b6 16.Bb2 Nd8 $2          ( 16...f6 $8 )      17.Be5 {rideau ! 1-0} )      ( 6.Qb3 Nd7 7.Nf3 e5 8.O-O Be7 9.e3 Ne6 10.Rd1 {M. Gurevich - R.      Ponomariov, FIDE WCup B 2000 (1-0, 56)} )      ( 6.Nf3 {le coup le plus courant qui peut arriver à différents      moments, par ex : 1.Nf3 Nf6; 2.g3 g6; 3.Fg2 Fg7; 4.c4 d5; 5.cxd5 Nxd5;      6.Nc3 etc ... Avec ce coup il faut observer les parties du GM ICCF      néerlandais Eric Bang, un expert de l'Anglaise tout comme Christophe      Léotard. Par ex. : E. Bang - P.V. Dubinine, corr. EUR/K8 1974 (1-0,      42. Dubinine : un GM russe qui participa à 3 finales du Ch. d'URSS à      la pendule et à la finale par correspondance du WCh04 sans compter 2      finales des Olympiades ICCF dans l'équipe d'URSS !) et E. Bang - L.      Santos, ICCF WCh13 1989 (1-0, 38)} 6...Nc6 7.d3          ( 7.O-O e5 {coup intéressant plutôt que 7...g6, suggéré dans les          analyses de la partie précitée; L. Van Wely - V. Salov, Wijk Aan          Zee 1997 (0-1, 69)} )      7...e5 8.Nd2 Be7 9.O-O O-O 10.Nc4 f6 11.f4 Be6 12.Bxc6 bxc6 13.Na5 Qe8      14.f5 Bd7 15.e4 Nb5 16.Be3 Nd4 17.Rc1 Qf7 18.b3 Rab8 19.Na4 Rb5 20.Nc4      Rc8 21.Na3 c4 22.Nxc4 g6 23.Nc3 Rbb8 24.fxg6 Qxg6 25.Bxd4 exd4 26.Ne2      Bg4 27.Nf4 Qg5 28.Qd2 h5 29.h3 Bd7 30.Kh2 Kh7 31.Qe2 Kh6 32.h4 Qg4 33.      Qxg4 Bxg4 34.e5 fxe5 35.Nxe5 Ba3 36.Nxg4+ hxg4 37.Rce1 Re8 38.Ne6 {      Jolie partie d'un de nos premiers MI ICCF, excellent joueur et grande      figure : Evgueni Savostianoff contre P. Evrard, corr. FRA ch41 1976      (1-0)} )  6...g6      ( 6...Nc6 {une curiosité temporelle, ce coup fut joué lors du 2ème Ch.      du Monde ICCF 1956-59 par l'Allemand de l'Est B. Koch contre Ragozine      lui même ! 1-0, 46} )  7.b3      ( 7.Qc2 Nba6 8.a3 Bg7 9.d3 O-O 10.Nf3 Ne6 {Granda Zuniga - Magem      Badals, Pamplona 1998 (0-1, 39)} )  7...Bg7 8.Bb2 O-O 9.Qc1 Nba6 10.Nf3 Ne6 11.O-O Nd4      {avec une position considérée comme égale, mais c'est loin d'être      évident}  12.Ne1 Nb4 13.e3 $6      {Diagram [#] un mauvais coup, automatique.}      ( {correct était} 13.d3 {qui fermait la diagonale b1-f5 et donnait un      peu d'air à la Dame blanche} )  13...Ndc2 $1      {ce que n'ont pas vu ou sous-estimé les blancs}  14.Rb1      ( {si} 14.Nxc2 Nd3 15.Qb1 Nxb2 16.Qxb2          ( 16.Ne1 Qxd2 $17 )          ( $142 16.e4 Nd3 )      16...Qxd2 $17 )  14...Nxe1 15.Qxe1 Bf5 $17      {maintenant les pièces mineures noires sont surpuissantes}  16.e4 Bg4 17.e5 Bf5 18.Be4 $2      {les blancs sont obnubilés par la faiblesse des cases blanches au      centre}      ( {meilleur était} 18.Ne4 )  18...Bh3 19.Bg2 $6      {de leur côté les blancs sont malheureux avec leurs pièces légères, et      font chaque fois le mauvais choix}      ( {il fallait tenter} 19.Rf3 f5 20.exf6 Bxf6 21.Bxb7 Bd4+          ( 21...Rb8 22.Be4 )      22.Kh1 Bg4 23.Rf1 Nd3 24.Qe4 Bf5 25.Qe2 Rb8 26.Be4 )  19...Bxg2 20.Kxg2 f6 $1      {maintenant la chaine des pions blancs est minée}  21.Qe3 fxe5 22.Qxc5 Nd3      ( 22...Qxd2+ {était encore plus fort, mais les noirs jouent simplement      !} )  23.Qc4+  Kh8 24.Ba3 exf4 25.gxf4 $2      {zeitnot ou capitulation ?}      ( 25.Qe4 $17 )  25...Nxf4+ 26.Kh1      ( {car si} 26.Rxf4 Qxd2+ )  26...Qxd2      {menaçant mat}  27.Qe4 Qxc3 28.Rxf4 Rxf4 29.Qxf4      {à 25 ans Kortchnoi était déjà un joueur redoutable (il obtiendra le      titre de GM cette année 56), mais il espère un miracle et la situation      du tournoi imposait de continuer malgré tout : voir commentaires      après la partie}  29...Qc6+ $19 30.Kg1 Rf8 31.Qc4 Qf6 32.Bc5 Qg5+ 33.Kh1 Rc8 34.b4 Qe5      ( {plus compliqué est :} 34...b6 35.Qe6 Rf8 )  35.Rd1 b6 36.Qg4 e6 37.Be7      ( {logique était} 37.Bg1 {mais les blancs se débattent comme un "beau      diable" dans une situation perdue} )  37...Kg8 38.Qg2 Qc7      ( 38...Qh5 )  39.Bh4 Qc1      {plus spectaculaire qu'efficace; il fallait probablement atteindre le      41ème coup pour le contrôle du temps}      ( 39...Qc4 {gagnait plus facilement} )  40.Qf3 Qc7 41.Qe4      ( 41.Qg2 Qc4 42.Be7 Re8 {suffit} )  41...Qf7 42.b5 Qf5 43.Qd3 h6 44.Bg3 Qxd3      {le plus simple}  45.Rxd3 Rc1+ 46.Kg2 Rc2+ 47.Kf3 Rxa2 48.Rd8+ Kf7 49.Rd7+ Kf6 50.Bb8 Bf8  51.Bxa7 Bc5 52.Rb7 Rxh2 53.Bxb6 Bxb6 54.Rxb6 h5 55.Rb8 Rb2 56.b6 Rb3+ 57.  Ke4 Rb4+ 58.Kd3 h4 59.b7 Kg5 60.Kc3 Rb1 61.Kd4 h3 62.Ke5 Kg4 63.Rg8 Rxb7  64.Rxg6+ Kh5 65.Rg1 h2 66.Rh1 Rb2 67.Kf4 Kh4 68.Kf3 Kh3 69.Ra1 Rb5 0-1

your web browser and/or your host do not support iframes as required to display the chessboard; alternatively your wordpress theme might suppress the html iframe tag from articles or excerpts

coup une finale T+F contre T+1P puis T+F contre T !)

grande aventure !

Vyacheslav Ragozin, le 2e champion du monde par correspondance ICCF 1956 – 1959 :

les C.D.E. 559 et 561 en 2006.

URSS vs GB, on a même des doutes sur quelques parties (par correspondance ou à la pendule ?).

1961.

plus intense dans le jeu par correspondance …

   1. d4 Nf6 2. c4 g6 3. Nc3 Bg7 4. e4 d6 5. f3 {la variante Sämisch de  l'Est-Indienne, un début extrêmement riche au niveau théorique et pratique  depuis plus de 70 ans ! Le grand expert de cette variante est Boris Spassky  qui l'a jouée tout au long de sa carrière} e5 {jusqu'au 9ème coup ce qui va  suivre était assez courant dans les années 50, mais de nos jours considéré  comme risqué pour les noirs, voire inférieur. Dans la pratique moderne on  joue plutôt 5...0-0} (5... c6 {un coup joué fréquemment dans les années 60  au plus haut niveau :} 6. Be3 a6 7. Qd2 (7. Bd3 Nbd7 8. Nge2 b5 9. Qd2 Bb7 10.  O-O O-O 11. b3 e5 12. d5 b4 13. Nd1 $6 c5 14. g4 $14 {B. Spassky - J. Penrose,  Palma de Majorque 1969 (1-0, 49)}) 7... b5 8. O-O-O Qa5 $1 {le meilleur coup  selon Berliner. Visiblement les logiciels n'ont pas l'air d'être d'accord  (après 9. e5) !} 9. Kb1 Nbd7 10. g4 Rb8 11. h4 h5 12. g5 Nh7 13. Rh2 {trop  passif} (13. f4) 13... Nhf8 14. Rc1 $2 Nb6 15. cxb5 $2 ($142 15. c5 ) 15... axb5  16. Nd1 Qa8 17. f4 Nc4 18. Bxc4 bxc4 19. Rf2 c5 $1 {H. De Carbonnel - H.  Berliner, ICCF WCh5, 1965-1968 (0-1, 47) Voir le livre sur ce championnat, de  Berliner et Messere : "Correspondence Chess World Championship", Ed. BCM 1971})  (5... O-O {la grande ligne qui entraine d'innombrables parties jouées aussi  bien à la pendule que par correspondance, avec des choix multiples ensuite.}  6. Be3 {le coup principal} (6. Bg5 {un choix trés important qui lui aussi a  été expérimenté moult fois. Déjà un fait significatif par rapport à  notre partie :} c6 (6... a6 7. Qd2 c5 8. d5 b5 9. cxb5 Nbd7 10. a4 Qa5 11. Nge2  Nb6 12. Nc1 axb5 13. Bxb5 Ba6 14. N1a2 Bxb5 15. axb5 Nh5 $146 16. Rb1 Bd4 17.  Bh6 Rfe8 18. b3 e6 19. dxe6 Rxe6 $2 {V. Ivanchuk - G. Kasparov, Linares 1997  (1-0, 36) Une partie célèbre !}) 7. Qd2 a6 8. Bd3 e5 {précipité, ne semble  pas trés bon} 9. d5 Nbd7 10. Nge2 Nc5 11. Bc2 h6 $6 12. Be3 cxd5 13. cxd5 Kh7  14. b4 $16 {B. Spassky - V. Ragozin, URS-ch23 Leningrad 1956 ! (1-0, 41)}) 6...  Nc6 (6... b6 7. Bd3 Bb7 8. Nge2 c5 9. d5 e6 10. O-O Nbd7 11. Bg5 exd5 $6 12.  Nxd5 $1 Bxd5 13. cxd5 a6 14. Rc1 b5 15. b3 Re8 16. Qd2 Qb6 17. Kh1 {B. Spassky  - E. Gufeld, URS-ch31 Leningrad 1963 (1-0, 32)}) (6... a6 7. Bd3 c5 (7... Nc6  8. Nge2 Rb8 9. a3 Nd7 10. Bb1 Na5 11. Ba2 b5 12. cxb5 axb5 13. b4 Nc4 14. Bxc4  bxc4 15. O-O ($142 15. b5 $1) 15... c6 16. Qd2 Nb6 $6 (16... Re8) 17. Bh6 $16 {  M. Botvinnik - V. Smyslov (m) 1958 (1-0, 41) Et il est vivement recommandé  d'avoir dans sa bibliothèque le livre remarquable de S. Gligoric, avec ses  analyses "blindées", sur toutes les parties des championnats du Monde à la  pendule de 1948 à 1972 : "The World Chess Championship", Ed. Batsford Ltd 1973  }) 8. dxc5 dxc5 9. Bxc5 Nc6 $1 10. Nge2 $2 Nd7 $1 $146 11. Bf2 Nde5 12. Nc1 $15  Bh6 $1 13. Nd5 $2 ($142 13. Be2) 13... e6 14. Bb6 Qg5 $2 15. O-O $1 exd5 $1 16.  f4 Qh4 17. fxe5 d4 $1 $17 18. Ne2 Be3+ 19. Kh1 Nxe5 20. Bc7 Qe7 21. Bxe5 Qxe5  22. Qe1 Bd7 $1 23. Qg3 Rae8 24. Nf4 Bc6 25. Nd5 Qxg3 26. hxg3 Re5 27. g4 h5 $1  28. Nf6+ Kg7 29. gxh5 Rh8 $1 30. g3 Rexh5+ $5 ($142 30... Bg5 $1 {Kasparov,  qui étonnament dévalue son coup joué alors que la plupart des commentateurs  avaient mis !!}) 31. Nxh5+ {0} Rxh5+ 32. Kg2 f5 33. Rae1 fxe4 34. Bb1 Rc5 $1  35. b3 b5 36. Rxe3 {zeitnot} dxe3 37. Re1 bxc4 38. bxc4 Rxc4 39. Rxe3 Rb4 $1  $19 40. Rb3 e3+ 41. Kf1 Bb5+ 42. Ke1 a5 $1 43. Be4 Rxb3 44. axb3 Kf6 45. Kd1 g5  46. Kc2 Ke5 {0-1, A. Beliavski - G. Kasparov, ct 1/4 Moscou 1983 (ponctuation  de Kasparov)}) (6... Nbd7 7. Nh3 (7. Qd2 c5 8. d5 Ne5 $1 $146 9. h3 $2 Nh5 10.  Bf2 $6 f5 11. exf5 Rxf5 $3 12. g4 Rxf3 13. gxh5 Qf8 $17 {A. Beliavsky - J.  Nunn, Wijk aan Zee 1985 (0-1, 27)}) 7... c6 8. Qd2 e5 9. Be2 $146 a6 10. Nf2  exd4 11. Bxd4 b5 12. Rd1 $1 {J. Lautier - V. Bologan, Ol. Manila 1992 (1-0, 41)  }) (6... c5 {enclenche une toute autre stratégie, assez risquée, mais bien  dans le style du GM anglais. Ce coup est cependant jouable ici car le centre  n'est pas fermé (e5)} 7. Nge2 Nc6 8. Qd2 e6 9. Rd1 b6 10. Bg5 Ba6 $146 11. d5  (11. dxc5 dxc5 12. Qf4 $11) 11... Ne5 12. b3 h6 {S. Atalik - A. Miles,  Iraklion 1993 (0-1, 30)}) (6... Ng4) 7. Nge2 a6 8. Qd2 (8. Nc1 $5 e5 9. d5 Nd4  10. Nb3 Nxb3 11. Qxb3 c5 (11... Nh5) (11... Nd7) 12. dxc6 bxc6 13. O-O-O $1 Be6  $2 {une erreur de calcul; 13... Qe7 meilleur} 14. Qa3 Ne8 15. h4 $1 f6 $2 16.  c5 $1 $16 {B. Spassky - V. Kortchnoi, ct finale Kiev 1968 (1-0, 35)}) 8... Rb8  9. h4 (9. Bh6) 9... h5 10. Bh6 e5 $5 11. Bxg7 Kxg7 12. d5 {NT} Ne7 13. Ng3 c6  14. dxc6 Nxc6 15. O-O-O Be6 $1 16. Kb1 Ne8 17. Nd5 b5 $1 18. Ne3 ($142 18. Rc1)  18... Rh8 $5 19. Rc1 Qb6 $11 20. Bd3 Nd4 21. Nd5 Qa7 $1 {B. Spassky - R.  Fischer (m) 1992, (0-1, 40)}) (5... c5 $6 {0} 6. dxc5 dxc5 7. Qxd8+ Kxd8 8. Be3  Nfd7 9. O-O-O b6 10. f4 $1 Bxc3 11. bxc3 Bb7 12. Nf3 $14 {B. Spassky - F.  Gheorghiu, Moscou 1971 (1-0, 37)}) 6. d5 (6. Nge2 c6 7. Bg5 Nbd7 8. d5 O-O 9.  Qd2 Qb6 10. Be3 Qc7 11. g4 $14 {T. Petrossian - D. Bronstein, USSR 1974 (1/2,  57)}) 6... Nh5 {un coup joué dans l'esprit de l'époque. 6...Nfd7 a aussi  été tenté} 7. Be3 f5 {le point critique de cette suite qui semble quand  même à double tranchant} (7... Na6 8. Qd2 Bd7 (8... Qh4+ 9. g3 Nxg3 $6 {  le style très original de ce champion qu'était Bronstein ! Problème : il a  face à lui un joueur capable de s'adapter à tous les styles} 10. Qf2 $1 Nxf1  11. Qxh4 Nxe3 12. Kf2 Nxc4 {B. Spassky - D. Bronstein, ct 1956} 13. b3 Nb6 14.  Nge2 f5 15. Rhg1 O-O 16. Kg2 {et 1-0, 48}) 9. Bd3 c5 $2 {une mauvaise idée;  tel qu'il est démontré dans maintes parties, cette fermeture du centre n'est  jamais bien bonne dans cette variante} (9... Nf4) (9... Nb4) 10. Nge2 Qh4+ $2  11. g3 Qe7 12. a3 Nc7 13. O-O-O $16 a6 $6 {trop lent} 14. g4 Nf6 15. h4 {  et maintenant il ne fait pas bon d'être dans les filets d'un grand attaquant /  tacticien : A. Tolush - V. Ragozin, URS-ch23 Leningrad 1956 ! (1-0, 43)}) 8.  Qd2 Na6 {Diagram [#] La position de base de notre étude : les 2 Cavaliers à  la bande dès les premiers coups jettent un doute sur la solidité de cette  ligne} (8... f4 9. Bf2 Bf6 10. g4 $14) 9. O-O-O (9. Bd3 {Ragozine était  probablement au courant de la partie A. Lilienthal - G. Borisenko, URS-ch21,  Kiev 1951 qui continua par :} Nb4 10. Bb1 $13 a5 11. c5 $5 f4 12. Bf2 dxc5 13.  Bxc5 Bf6 $5 {le début d'un plan très particulier !} 14. Nge2 Bh4+ 15. Kd1 Be7  {la partie est devenue très originale !} 16. Bxe7 Qxe7 17. a3 Na6 18. Ba2 Bd7  19. Kc2 b5 20. d6 $5 Qxd6 21. Qxd6 cxd6 22. Rad1 b4 23. Rxd6 bxc3 24. Rhd1 {  et les noirs furent incapables de concrétiser leur avantage matériel : nulle  en 62 coups ! Borisenko : un GM, pilier des équipes soviétiques (avec  Bondarevsky entre autres) des III et IV Olympiades par correspondance,  remportées haut la main par l'URSS !}) (9. exf5 gxf5 10. Bd3 Qh4+ 11. g3 $6 ({  rejetant le logique} 11. Bf2) 11... Nxg3 12. Bf2 f4 13. Nge2 Qh3 14. Nxg3 fxg3  15. Bxg3 Rf8 ({insuffisant semble} 15... Bh6 $15 16. Qe2) 16. Rf1 Bh6 17. Qe2 {  D. Maloberti - W. Hayes, corr IECC 2000 (1/2, 27)}) 9... Nc5 (9... Nf6 {  une tentative intéreressante d'améliorer ce qui est connu ! Ce qui va suivre  fait partie du livre "Les 100 meilleurs parties de Spassky" par B. Cafferty,  Ed. Payot 1973} 10. exf5 gxf5 11. Bd3 O-O 12. Nge2 Qe7 13. Rde1 {pour  empêcher e5-e4} c5 $2 {une sérieuse erreur stratégique} 14. Ng3 $1 Ne8 15.  Nh5 Nac7 16. g4 Kh8 17. Rhg1 Qf7 18. Nxg7 Nxg7 19. f4 e4 20. Bc2 b5 21. cxb5  Rb8 22. gxf5 Bxf5 23. Bxe4 $18 {B. Spassky - M. Tal, URS-ch23 Leningrad 1956 !  (1-0, 38)}) 10. exf5 gxf5 11. Nge2 O-O 12. f4 $2 {anti-positionnel, trop  agressif, et le début des ennuis des blancs. V. Antoshin a démontré comment  il fallait continuer, contre G. Borisenko, une fois encore dans le URS-ch23  1956, ce qui signifie que Ragozine était parfaitement préparé à toute  cette ligne de la variante Sämish !} (12. Ng3 $1 {la pointe qui pose question  aux noirs pour tout ce début. Avec donc toutes ces connaissances qu'avait  Ragozine jusqu'en 1956, il serait intéressant de savoir ce qu'il avait prévu  pour contrer ce coup; il avait commencé de faire un livre sur toutes ses  parties après ce championnat, mais il y eut son décés brutal quelques  années après ...} Nf6 13. h4 (13. Bxc5 $1) 13... Kh8 ($142 13... b6) 14. Bg5  Qe8 15. h5 Ng8 16. h6 Bf6 17. Nb5 {inefficace !} Qd8 18. Bxf6+ Nxf6 19. b4 Na6  (19... Na4 $1) 20. a3 Rg8 21. Nh5 {42 et 1-0,}) 12... exf4 13. Nxf4 Nxf4 14.  Bxf4 Qf6 $1 {se développe, et augmente la pression sur la diagonale h8-a1} 15.  Re1 $6 {veut contrôler la case e4} ($142 15. Be3 $5) 15... Bd7 $11 16. Be2 {  les blancs ont déjà peu de perspectives, ce qui est mauvais signe} a6 17. Bg5  {du genre une fuite en avant !} Qg6 18. h4 h6 $1 {simple et efficace !} 19. Be3  b5 20. b4 $2 {le coup critique de la partie : trop agressif et affaiblissant  le roque. Il fallait impérativement prendre en c5} Ne4 21. Nxe4 fxe4 $15 22.  Ref1 {dans cette partie les blancs auront cherché vainement les meilleures  places pour leurs pièces} a5 {maintenant les noirs déroulent !} 23. bxa5 (23.  h5 Rxf1+ 24. Rxf1 Qg3 25. Bxh6 bxc4 26. Bxc4 Rb8 $17) 23... Rfb8 24. c5 {  dernière tentative dans une position bien compromise} dxc5 25. Bxc5 Qg3 $1 {  active au mieux la Dame, mais aussi menace 26...Qe5} 26. Rd1 b4 27. Bc4 $2 {  l'erreur finale : les blancs oublient l'échec noir (mais il est probable  qu'ils avaient déjà jeté l'éponge !)} ({nécessaire était :} 27. Qe3 Qxe3+  28. Bxe3 Rxa5 $1 (28... Bb5 29. Bxb5 Rxb5 30. Bd4 Rbxa5 31. Rhe1 Rxd5 32. Bxg7  Rxd1+ 33. Kxd1) 29. Bc4 Kh7 $17) 27... Qa3+ 28. Kb1 e3 29. d6+ {les blancs  pouvaient abandonner ici} Kh8 30. Qc2 Bf5 {surcharge} 31. Bd3 Rb5 {tout gagne,  mais ce coup était peut être pour l'esthétisme !} 32. Bxf5 Rxc5 33. dxc7 $2  {on a l'impression que les blancs jouent à qui perd gagne} (33. d7 Rd8 34. Qb3  e2 $1 35. Rd2 Rxf5 36. Qxa3 (36. Rxe2 Qxb3+ 37. axb3 Rxd7) 36... bxa3 37. Rxe2  Rxd7 $19) 33... Rxc7 {eh oui, bien sûr !} 34. Qb3 e2 {le plus simple} 35. Rd2  $2 (35. Rd5 Re8 36. Re1 Bc3 37. Qxa3 (37. Rxe2 Qxb3+ 38. axb3 Rxe2) 37... bxa3  38. Rxe2 Rxe2) 35... Qxa5 {Le jeu simple et efficace d'un G.M.I. bien  préparé pour cette finale, face à un adversaire incapable de maîtriser une  variante agressive, et qui a baissé les bras rapidement. Une défaite à la  fois technique et psychologique pour le Tchèque qui était quand même un des  meilleurs joueurs par correspondance de son pays pendant près de 20 ans (voir  sa partie gagnée avec les noirs contre Y. Estrin en 1964 lors du match URS -  CSR)} 0-1

your web browser and/or your host do not support iframes as required to display the chessboard; alternatively your wordpress theme might suppress the html iframe tag from articles or excerpts

Viacheslav RAGOZINE en professeur d’échecs.

Denis ROZIER (Août 2015)