Témoignage d’un adhérent ayant assisté aux élections 2025 de l’AJEC

Le cadre – Une salle de réunion ensoleillée, ni trop grande ni trop petite mais juste comme il faut. Aux murs, deux toiles de Michel Jouenne. Un must pour les amateurs d’art. 

Disposition des tables en fer-à-cheval. Ecran et projecteur. 

Au centre de ce dispositif, trônant sur une chaise, une façon de microphone qui permettra de deviser avec Laurent Tinture.

Les hommes (les dames sont aux abonnées absentes) – A tout seigneur tout honneur, notre Grand maître international, Michel Lecroq, président sans faille qui éprouvera parfois quelques difficultés à se faire entendre. Main de fer et gant de velours.

Aux manettes, Jocelyn Ferdinand, le secrétaire qui ne cessera d’écrire, de consigner, de questionner. C’est l’homme-orchestre du groupe.

Eric Ruch, solennel et sérieux comme tout président de l’ICCF qu’il est et Laurent Tinture qui suivra, extra-muros et assidûment, les six heures passées en réunions.

Denis Rozier au faux-air de Gérard Darmon-le-comédien, et Patrick Eckert grand collectionneur de BD et de livres d’Echecs, tous deux diserts et complices comme larrons en foire.

Et enfin, notre hôte, Jean-Michel Refalo, Marseillais sans accent.

L’ambiance – Studieuse est le premier mot qui vient à l’esprit, sérieuse étant le second. Les décisions arrêtées étaient l’objet d’échanges mesurés et argumentés. Ce n’était pas là, et de loin, une assemblée de beni-oui-oui.

Au fil des heures et des échanges hors-réunions, ces quelques paroles lâchées par notre GMI:

  • choisir le coup qui offre à l’adversaire le plus de choix et donc le plus d’opportunités de se tromper;
  • c’est dans les quinze premiers coups de la partie qu’il convient d’investir le plus de temps de réflexion.

Enjoy! comme on dit ailleurs.

Conclusion – Je ne m’attendais pas, comme spectateur, à endosser le rôle de Robinson sur son île déserte. J’avais imaginé que la participation des Ajécistes en présentiel serait plus touffue.

Planté!

Personnellement, j’ai éprouvé une forte admiration pour cette poignée de mercenaires (ils étaient sept) au service tout entier de la pérennité de notre association. Au demeurant, les troisièmes mi-temps nous ont conforté, mon épouse et moi-même, dans l’espoir de pouvoir vivre à nouveau de si belles journées en 2027.

Michel Dard