Trois essais sur le jeu d’échecs
Le jeu d’échecs est sans doute l’un des jeux les plus populaires au monde. Quantité d’ouvrages, traités, introductions, manuels, ont été écrits pour permettre à chacun d’en comprendre les règles et d’accéder à un niveau de jeu de plus en plus élevé.
Les trois essais que nous présentons ici peuvent être lus de manière complémentaire à ces manuels parfois difficiles d’accès. En déplaçant le centre d’intérêt, des mathématiques ou de la logique, vers l’histoire, la politique, la philosophie et la littérature, ils proposent une porte d’entrée originale pour réfléchir sur ce jeu.
Ainsi, le mémoire de Nicolas Fréret sur L’Origine du jeu des échecs (1719) est-il l’un des premiers à démontrer que les échecs viennent d’Orient et non d’Occident. Il s’inscrit dans une conception de l’histoire moderne dont nous sommes pleinement les héritiers. La Morale des échecs (1783) de Benjamin Franklin constitue, pour sa part, une tentative originale de penser, à partir de la pratiques des échecs, des leçons civiques, morales et pédagogiques qui n’ont rien perdu de leur actualité. Enfin, Le Joueur d’échecs de Maelzel (1836) d’Edgar Allan Poe propose en nous narrant l’histoire d’une supercherie, celle de l’automate joueur d’échecs, de nous faire réfléchir sur ce qu’est la pensée.
Trois essais pour stimuler l’intelligence de tous ceux qui s’intéressent au jeu d’échecs.
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Michael Paraire